
Parcours intermédiraire
À la sortie du village de Cubières, l’Altier tout en s’élargissant, prend “son rythme de croisière” et s’assagit en rentrant dans une vallée creusée dans le schiste, sans toutefois abandonner une certaine vivacité. Les berges assez régulièrement boisées rendent délicate la présentation des appâts ou leurres artificiels, grosso modo jusqu’au hameau de Rochettes-Basses. La couverture végétale au-dessus du lit, dense par endroits, par ailleurs associée au boisement des berges contribue à décourager le moucheur non confirmé.
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Parcours aval
Du hameau de Rochettes-Basses jusqu’à l’embouchure dans la retenue de Villefort, l’Altier affiche sa véritable personnalité de cours d’eau à caractère méditerranéen. Les zones de rapides, parfois chaotiques dans des marmites de sorcières, alternent avec des zones calmes et profonds qui font, durant l’été, la joie des baigneurs au détriment de celle des pêcheurs qui, durant cette période, privilégient les débuts de matinée ou les coups du soir.
Toutes les techniques de la pêche à la truite sont ici valables. Toutefois, en raison de la transparence de l’eau, hors période de fortes eaux bien entendu, il convient de privilégier les techniques fines mettant en oeuvre des bas de ligne de fin diamètre, des petits hameçons fin de fer, de petits appâts naturels ou artificiels.
Enfin, l’Altier est une très belle école pour l’apprentissage et la maîtrise de la pêche au fouet en nymphe à vue.
Il est intéressant de noter que si l’Altier, à sa sortie de la retenue de Villefort, ne présente aucun intérêt halieutique en raison d’un débit insignifiant, sa rencontre peu après avec la petite rivière Paillère, aux eaux tout aussi limpides, lui redonne une vie propice au développement de belles truites. Les pêcheurs adeptes des techniques extrêmes du canyoning ou du rappel, pourront tenter les truites du Chassezac, dont l’Altier et son principal affluent, peu avant la retenue de Pied-de-Borne, au coeur de ses gorges impressionnantes. Le débit du Chassezac est en partie restreint en amont, en raison d’aménagements hydroélectriques tout comme celui de la Borne, dernier affluent de l’Altier dans cette partie est du département de la Lozère, au caractère fortement cévenol.
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